Le blanc, une sensation qui s’annonce et provoque un effacement, celui des objets, des matières, d’un monde. Il provoque en moi un blanc, un oubli, une absence.
Voir le monde sur une autre rive, le blanc comme une passion d’absence, face à un univers à la recherche de la maîtrise de tout et marqué par une quête effrénée de sensations et d’apparences.
Voila qu’après les signes d’identité, c’est cette volonté d’effacement face à l’obligation de s’individualiser, c’est la recherche à minima de la conscience, presqu’un « laisser tomber » pour échapper à ce qui est devenu trop encombrant. Un état d’être qui agit en sourdine, un état protecteur ?
Le blanc, figure de transformation. Recevoir une transformation dans la région artiste où le monde se déploie et se replie.
La fragilité de céder à l’engourdissement, trouver la membrane qui lie. Ici, le tissu, la fine tarlatane et la cire dont le moindre geste doit être si léger, le moindre pli laisse une trace, délicatesse absolue. Toucher du bout des doigts. Toucher au sensible, au fragile et, regarder la pierre.